La carrière de policier attire de plus en plus de candidats. Et c'est apparemment une conséquence des récents attentats. Malgré les difficultés du métier, ils ont été plus de 6.000 à postuler depuis le début de l'année.
Durant les 6 premiers mois de l’année, 6.300 personnes ont déjà déposé leur candidature pour intégrer les forces de l’ordre. "C’est durant les mois de mars et d’avril 2016 que nous avons eu le plus de candidatures. Or, on se souviendra que malheureusement le 22 mars, nous avions les attentats", affirme Michaël Jonniaux, le porte-parole de la police fédérale interrogé par Emmanuel Dupond.
Ce contexte difficile encore aggravé par l’agression de deux policières le week-end dernier à Charleroi n’effraie donc pas ceux qui aspirent à faire régner l’ordre. Comme le confirme le porte-parole de la police fédérale: "Le métier de policier reste un métier dangereux, au quotidien. Et les candidats sont au courant de ce danger".
Beaucoup d’appelés, mais peu d’élus
Avant d’exercer et d’intégrer une école de police, il faut passer plusieurs épreuves sportives, cognitives, médicales. Il faut également réussir des tests de personnalité, et obtenir l’accord d’une commission de sélection. Une procédure qui peut durer de 6 à 10 mois.
En 2015, sur 11.000 candidats, 800 ont obtenu un poste. Cette année, ils devraient être 1.400, selon les promesses du gouvernement. 25% des policiers sont des femmes.
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