Toujours pas d'atterrissages ou de décollages, ce jeudi matin à Brussels Airport. 10 jours après les attentats de Bruxelles, l'aéroport national reste fermé au trafic passager. Le test mené mardi n'a pas encore livré tous ses enseignements et surtout la police a déposé un préavis de grève en cas de reprise des activités.
Une nouvelle réunion est organisée ce jeudi concernant la réouverture provisoire de l'aéroport de Zaventem. Les tests d'avant-hier sont analysés en détail et Brussels Airport ne veut prendre aucune décision sans avoir pesé le pour et le contre. Il y a 3 trois critères qui doivent être remplis pour que l'aéroport puisse reprendre ses vols commerciaux.
Le premier : les préfabriqués qui font office de hall de départ et toutes les infrastructures temporaires doivent être assez sûrs, fiables et solides pour une utilisation intensive.
Le deuxième : la procédure d'enregistrement et le parcours des voyageurs entre le check-in et la porte d'embarquement doivent être assez fluides pour éviter les files interminables et les bousculades éventuelles.
Et le troisième : les autorités doivent donner leur feu vert au système de sécurité provisoire. Et cette sécurité, c'est justement le principal point de friction entre les syndicats policiers et les responsables de l'aéroport. Depuis des mois, les agents réclament plus de personnel et plus de matériel pour sécuriser la zone. Ils demandent également l'installation d'un dispositif pour fouiller les passagers et leurs bagages avant de pénétrer dans le hall d'entrée. Si rien ne bouge, les syndicats menacent de faire grève, ce qui compliquerait encore la reprise des activités.
Les résultats du test seront connus en début d'après-midi. S'ils sont concluants, Brussels Airlines annonce qu'il lui faudra une demi-journée pour se réorganiser. Dans le meilleur des cas, les vols ne reprendront donc que demain matin.
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