"Sans une capacité supplémentaire de 1.600 à 1.700 MW, il ne peut être garanti que la sécurité d'approvisionnement soit assurée à tout moment", indique le gestionnaire du réseau de transport d'électricité Elia mercredi soir. Le mois de novembre est le plus critique.
Selon l'analyse d'Elia transmise en début de semaine à la ministre de l'Énergie Marie Christine Marghem, une capacité supplémentaire de 1.600 à 1.700 MW est nécessaire pour contrer le risque de pénurie d'électricité cet hiver. Pour Elia, la situation "est d'une ampleur inédite". "Avec l'indisponibilité inattendue et pour une longue durée des réacteurs Doel 1, Doel 2, Tihange 2 et Tihange 3, ce sont 3.000 mégawatts (MW) de capacité nucléaire qui disparaissent jusqu'à mi-décembre", affirme le gestionnaire du réseau de transport d'électricité.
"La sécurité d'approvisionnement n'est pas garantie pour le mois de novembre". Entre-temps, Marie Christine Marghem a annoncé avoir trouvé 750 MW de capacité supplémentaire. Mais ceux-ci ne seront pas suffisants. Il manquera encore environ 1.000 MW. Au mois de novembre, six des sept réacteurs nucléaires seront à l'arrêt. Seul le réacteur Doel 3 sera opérationnel. Elia dit collaborer activement avec les parties responsables à la recherche et à l'élaboration de solutions adéquates.
Vos commentaires