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Réfugiés: les primo-arrivants seront obligés de suivre des cours de français en Wallonie

 
 

Le gouvernement wallon veut rendre obligatoire l'apprentissage du français pour les primo-arrivants. L'idée s'inspire en partie du parcours instauré en Flandre, qui a fait ses preuves. Le point avec Christophe Clément et Ghislain Federspiel dans le RTLinfo 19H.

Actuellement, les cours de français sont suivis sur base volontaire. À l'avenir, ils seront obligatoires pour toutes les personnes d'origine étrangère désireuses de s'installer en Wallonie. Une enveloppe de 5 à 10 millions d'euros sera nécessaire pour organiser l'accompagnement.

"L'apprentissage obligatoire du français, ce n'est pas une punition. Pour les personnes étrangères ou d'origine étrangère, c'est la faculté de pouvoir mieux s'intégrer dans son quartier, de plus facilement trouver un emploi, d'accompagner les devoirs et le parcours scolaire des enfants", explique Maxime Prévot, ministre wallon de l'Action sociale.


Le MR veut aller plus loin

Des sanctions sont envisagées pour les primo-arrivants qui refuseraient de s'inscrire dans la démarche. Au Parlement wallon, l'opposition MR estime qu'il faut aller plus loin. "Dans le parcours d'intégration il y a, outre l'apprentissage du français, la citoyenneté", explique Pierre-Yves Jeholet, chef de groupe du Mouvement réformateur. "Je trouve qu'à un moment donné, on parle beaucoup de citoyenneté dans l'enseignement, donc ça me paraît légitime qu'il y ait une obligation de citoyenneté par rapport à ces personnes qui arrivent aujourd'hui", ajoute-t-il. Maxime Prévot répond: "Depuis plusieurs mois, j'ai moi-même plaidé pour qu'on rende obligatoire un cursus de citoyenneté", affirme le ministre.


Le PS, qui refusait le parcours d'intégration, revoit sa position

Autrefois opposé à l'idée, le PS se dit désormais favorable à un parcours d'intégration obligatoire, à condition que les moyens financiers nécessaires soient disponibles. La question sera débattue prochainement lors du conclave budgétaire du gouvernement wallon.


 

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