La police disposera des données nécessaires à partir du 1er avril pour sanctionner les personnes qui doivent se faire tester mais ne le font pas, par exemple les voyageurs de retour d'une zone rouge.
Ce vendredi, après le Comité de concertation, le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke (SP.A) a déclaré que les autorités "ne seront plus tolérantes envers les personnes qui ne se font pas tester après leur retour de l’étranger d'une zone rouge. Nous avons décidé avec les ministres présidents des régions de faire en sorte qu’au plus tard, le 1er avril (avant les vacances de Pâques), quand les personnes rentrent de l’étranger, elles doivent se faire tester et si elles ne le font pas l’information qu’elle s’abstienne de se faire tester sera disponible directement à la police".
Et d'ajouter: "Nous n'aimons que la police intervienne mais quand on ne respecte pas ce qu’on vous demande, la police pourra être informée et pourra intervenir en passant à l’amende, avec toutes les possibilités de recours et de défense. Nous ne sommes pas un état policier. Pour ne pas dire à ceux qui respectent les règles qu’il y a quelques mauvais élèves et on va fermer les yeux".
"C'est terminé. Cela entraîne beaucoup de questions techniques et juridiques qu’on va résoudre. Nous vous expliquer aux personnes de manière positive pourquoi il est important de se faire tester. La grande partie de la population est prête à se faire tester, et il faut garder cette solidarité".
Dans le cas d'un retour de voyage, l'obligation de test s'étendra aux enfants à partir de 6 ans.
> Coronavirus en Belgique: où en est l'épidémie ce vendredi 5 février ?
> Coronavirus en Belgique: les mesures décidées par le comité de concertation ce vendredi
Vos commentaires