Tout est à l'arrêt au sein de l'entreprise Veviba à Bastogne. Ce qui explique le surplus de travail pour d'autres abattoirs comme celui de Liège qui enregistre une augmentation de sa clientèle de 25 %. Une hausse momentanée qui demande néanmoins quelques aménagements. Fanny Dehaye et David Muller se sont rendus sur le site de Droixhe pour le RTL Info 13H.
Découpe, tri, traçabilité, le travail est plus conséquent depuis quelques jours pour les 25 employés du site. Ceux-ci commencent alors une heure plus tôt, dès 5h du matin. "Par rapport aux semaines précédentes, on fait 100 bovins de plus", explique Tony Jolet, le directeur général des abattoirs publics de Liège.
20 % de travail en plus
Il s’agit donc d’une hausse de plus de 20 % du travail hebdomadaire. Désormais, 500 carcasses arrivent ici chaque semaine, des bovins destinés à être découpé sur les sites de Rochefort et de Bastogne qui sont fermés temporairement. Il a donc fallu répartir ces carcasses dans d’autres abattoirs du pays, dont celui-ci.
"80 % de nos bovins viennent de la province de Liège ou des provinces avoisinantes, Namur, le Luxembourg ou le Limbourg. Les 100 qui viennent en plus cette semaine viennent vraiment de la région liégeoise et du Condroz", précise encore le directeur général des abattoirs publics de Liège.
Des bovins destinés à la grande distribution
Ces bovins sont destinés à la grande distribution, essentiellement les chaînes Cora et Colruyt. En Belgique, l’activité de production est sous-utilisée dans les abattoirs. Cet apport supplémentaire de viande bouleverse peu l’organisation du site liégeois qui peut accueillir jusqu’à 1.500 bovins chaque semaine.
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