L'an dernier, ce sont près de 200.000 interventions esthétiques qui ont été réalisées dans notre pays. Soit une moyenne de 770 par jour ouvrable. Cela comprend aussi les injections de botox, par exemple.
Le docteur Pascal Castus exerce depuis plus de 7 ans aux cliniques de l'Europe à Bruxelles. Ce médecin spécialiste dans la chirurgie plastique fait chaque semaine de nombreuses interventions de ce type. Mais lorsqu’il voit les chiffres publiés ce matin par la société internationale de chirurgie esthétique. Il tient à apporter une précision importante. "Il s’agit, je pense, essentiellement d’actes non chirurgicaux comme les injections de botox ou d’acide hyaluronique essentiellement. Moi je le vois dans mon activité, ça a pris, la partie esthétique, une très grande proportion", explique le docteur Pascal Cactus au micro de François Genette et Vincent Wilbert.
Des actes médicaux à ne pas prendre à la légère
Ce type d’intervention rencontre de plus en plus de succès. Et l'opération la plus populaire, eh bien, c'est la correction des paupières. Ces interventions esthétiques permettent de réduire, voire de supprimer les quelques imperfections anatomiques chez les patients qui le souhaitent. L’évolution des techniques a permis de surcroît d’affiner ces types de traitement et de les rendre moins lourd. Mais si ceux-ci sont plus accessibles, le cadre dans lequel ils sont effectués s’est lui durci. Pas question d’avoir recours à ces actes médicaux de n’importe quelle manière.
"Il faut rester prudent, poser les bonnes indications, bien connaitre l’anatomie, pas injecter n’importe où, pas injecter n’importe quel produit. Chaque produit a ses indications. Donc je crois qu’il faut que ça reste entre les mains de personnes formées et qui ont une bonne connaissance de ce qu’elles font", estime le docteur Pascal Castus.
La discussion avec les patients reste également un point essentiel. Expliquer les résultats que ces derniers peuvent attendre mais aussi les éventuelles complications qu’ils peuvent rencontrer fait partie du protocole… L’objectif est d’éviter toute mauvaise surprise pour les personnes tentées par la chirurgie plastique.
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