En Belgique, 10.000 voitures seulement roulent à l'électricité. Soit 1% du parc automobile. Il y a encore du chemin à parcourir pour remplacer le diesel et l'essence. Pourquoi tant de réticences ?
Les voitures électriques sont encore rares sur nos routes. Pourtant, les constructeurs automobiles misent sur cette gamme pour l'avenir. De nombreuses entreprises annoncent la fin des moteurs diesel et essence pour 2025.
Il faudra attendre cinq ou dix années de plus pour que l'électrique s'impose. Pourquoi les conducteurs semblent aujourd'hui peu séduits par ces véhicules moins polluants ?
Le premier obstacle, ce sont les préjugés autour des voitures électriques."Le premier d'entre eux concerne l'autonomie par exemple. On se dit que 300 ou 500 km ce n'est peut-être pas suffisant. C'est effectivement un peu moins que ce que l'on peut faire avec une voiture à essence ou à diesel mais en moyenne en Belgique on roule 30km par jour, donc il y a toute une série de conducteurs qui peuvent déjà sans aucun problème passer à la voiture électrique", assure Jean-Marc Ponteville, chargé de communication pour le distributeur D'Ieteren et VW Belgique.
Le réseau de bornes de recharge qui est encore très limité constitue un autre obstacle. "Un seul exemple, la ville d'Amsterdam qui n'est quand même pas connue comme une ville où on adore la bagnole je dirais, compte 4.000 bornes de recharge publiques. A titre de comparaison, Bruxelles en a exactement 4, donc 1.000 fois moins", souligne Joost Kaesemans, porte-parole de la Febiac, la fédération automobile en Belgique.
Enfin, le prix d'achat reste un frein même si cet investissement est compensé par des coûts d'entretien et d'utilisation moins importants que pour des voitures essence ou diesel.
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