Plusieurs associations de professionnels de la culture, de l’horeca, de l’événementiel, du Tourisme, du sport, ou de la jeunesse se sont réunis sous un même collectif "Stronger together", plus fort ensemble, afin de dénoncer, notamment les incohérences entre certaines mesures prises par les autorités pour freiner l'épidémie.
Des professionnels contestent la légitimité des mesures de restriction prises par le gouvernement et mettent en cause sa responsabilité dans la stigmatisation de secteurs à l’arrêt depuis plusieurs mois.
"L’arrêté ministériel qui est en vigueur n’est plus d’actualité. Nous avions une date butoir qui était le 30 juin. Cette date est bien dépassée. Il faut maintenant que ce débat soit remis au centre du parlement qui est un organe de démocratie", affirme Virginie Van Lierde, initiatrice de l’association 'Trace ton cercle'.
Des dommages collatéraux et des investissements
Des associations liées au tourisme au sport, en passant par la jeunesse et à l’horeca, au total ce sont 16 groupements qui témoignent des dommages collatéraux. Ils ont parfois réalisé des investissements pour espérer reprendre leurs activités. Carl s’est équipé d’un tout nouveau système d’aération.
"On fait descendre le taux de pathogènes de 90 % à 10 %, évidemment le risque zéro n’existe pas. Il y a toujours des protocoles sanitaires à garder : masque et distanciation etc. Tout cela reste évidemment mais on permet de réduire la charge virale dans les lieux publics et c’est aussi ce qu’on propose pour la culture et les salles de spectacle", détaille Carl De Moncharline, patron de bars et organisateur de soirées.
Des études scientifiques pour justifier les fermetures?
Ils souhaitent rouvrir le plus tôt possible et réclament également aux autorités des études scientifiques fiables qui justifient les fermetures de ces différents secteurs.
"C’est simplement une question de lobbys… D’après ce que m’ont dit certains ministres, ce serait simplement des échanges qui se font sur une table ou alors le principe des vases communicants : pour ouvrir un pan, il faut en fermer un autre. Et ce n’est pas juste", estime Dimitri Delforge, le président de l’Union fédérale d’exploitations foraines.
D’autres rencontres d’échanges sont prévues à l’avenir, afin de fédérer un maximum d’associations aux quatre coins du pays.
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