Une arme ayant pu servir lors des tueries du Brabant était recherchée ce mercredi dans le canal de Damme (Flandre occidentale). "Il s'agit d'une des dizaines de devoirs qui ont lieu dans le cadre de l'enquête. C'est une porte que nous devons fermer", a confirmé le porte-parole du parquet fédéral Eric Van Duyse. Les recherches n'ont cependant donné aucun résultat. Les plongeurs sont ressortis bredouilles.
Les tueurs du Brabant ont commis plusieurs vols entre 1982 et 1985 et tué 28 personnes. L'arme recherchée ce mercredi, un pistolet mitrailleur Uzi, aurait appartenu à l'ancienne gendarmerie et aurait été utilisée par des membres du gang. Elle aurait été jetée dans le canal par un acheteur ultérieur. Les plongeurs et la protection civile doivent vérifier si l'arme peut encore être retrouvée dans l'eau aujourd'hui. Le parquet fédéral confirme la perquisition, mais nuance son importance. "Nous essayons de suivre toutes les pistes pour résoudre l'affaire. Il y a des dizaines de devoirs en cours afin de fermer des portes. Des plongeurs sont effectivement déployés, mais nous ne pouvons pas donner plus de détails", a précisé M. Van Duyse.
Le dossier aurait dû être prescrit trente ans après le dernier braquage de 1985 à Alost, mais une modification de la loi a donné un peu d'air aux enquêteurs jusqu'en 2025. En principe, le parquet fédéral devait boucler son enquête en 2022, car le dossier expire en 2025 et on estime qu'il faudrait compter au moins trois ans pour parvenir à un verdict éventuel. Le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne (Open VLD) a, cependant, déclaré le mois dernier qu'il souhaitait prolonger à nouveau le délai de prescription et soumettre un texte en ce sens au Conseil des ministres avant la fin de l'année.
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