Un concours qui n'a pas encore vu le jour fait déjà beaucoup parler de lui et est déjà surnommé examen boucherie. Il sera organisé en juin par l'université de Liège pour les étudiants en médecine vétérinaire. Le test s'adressera aux étudiants de fin de première année. L’objectif est d’écumer un maximum. Il faudra, en effet, passer de 840 étudiants à 276 en deuxième, explique le journal Le Soir.
L'Université de Liège cherche une solution pour les études de vétérinaires, car il y a trop d'étudiants. Les cours pratiques, par exemple, ne sont plus assurés comme il faut. L'université a donc deux options, agrandir les bâtiments ou limiter le nombre d'étudiants. Et c'est cette 2e solution qui se profile.
L'examen boucherie
La faculté pense donc à un concours. Celui-ci est déjà habilement surnommé "l'examen boucherie". Il faut dire qu’il faut passer de 840 étudiants à 276, soit un sur trois, et pas un de plus. Le test sera organisé en fin de bac 1. Selon le journal le Soir, la Fédération Wallonie Bruxelles termine deux arrêtés pour encadrer ce projet.
La première étape dès janvier
Et le temps presse. La session de janvier, dans trois semaines, aura déjà son importance. Ce sera la première étape du processus pour faire un premier tri. "Imaginez. Je passe mes examens en janvier. Je réussis, tout va bien. J'ai entre 8 et 10/20: le jury me propose une remédiation ou de me réorienter. J'ai moins que 8, le jury peut m'imposer sa solution", a expliqué notre journaliste Pierre Fagnart sur les ondes de Bel RTL.
Il n’y aura donc pas de réorientés, pas d'échec en janvier: juste les irréprochables
Deuxième étape de la sélection: le fameux concours de fin d'année qui viendra donc en plus de la session de juin. Il sera réservé à ceux qui peuvent valoriser leurs 60 crédits. Il n’y aura donc pas de réorientés, pas d'échec en janvier: juste les irréprochables. Ceux qui rateraient ce concours pourront le présenter une deuxième fois l'année suivante.
Les étudiants ont déjà créé des groupes Facebook pour dire leur opposition à ce projet
Il y avait nécessité d'agir contre la surpopulation dans les classes. Mais certaines dispositions prévues fâchent les fédérations d’étudiants. Notamment le côté très handicapant que peut avoir la session de janvier. Les étudiants ont déjà créé des groupes Facebook pour dire leur opposition à ce projet.
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