Une centaine de travailleurs ont décidé de se croiser les bras vendredi matin au centre de tri postal à Anderlecht, qui couvre les communes d'Anderlecht, Saint-Gilles et Forest, a indiqué Geoffrey Hoyois, délégué de secteur à la CGSP Bruxelles. Le bureau de poste de 1000 Bruxelles est également touché mais dans une moindre mesure. Ils dénoncent une surcharge de travail et demandent à la direction d'engager davantage de personnel.
Les travailleurs avaient déjà mené une action hier/jeudi pour Anderlecht, Saint-Gilles et Forest, et une concertation avec la direction avait abouti sur la promesse d'engager 15 intérimaires dès ce vendredi. "Quinze intérimaires ont été engagés", confirme M. Hoyois, "mais arriver ainsi dans le jus ne leur permet pas de se débrouiller facilement tout de suite. Bien souvent, ils s'en vont après quelques jours", souligne le délégué syndical.
Les travailleurs exigent l'engagement de personnel pour alléger leur charge. "Nous voulons des tâches moins importantes, des tournées moins longues, un respect du personnel et de la vie privée afin qu'on ne termine pas son service à 18h00 au lieu de 15h00... Il faut savoir qu'à la poste, les heures supplémentaires ne sont pas payées", relève M. Hoyois.
"Certains travaillent jusqu'à 12 heures par jour pour être payés la moitié", s'exclame Damien Goedleven, délégué CGSP. "On a tous nos limites, on reste des êtres humains et on doit faire valoir nos droits", poursuit-il.
Une concertation avec la direction était sur le point de débuter vendredi à 09h00.
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