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Voici en quoi ont consisté les premiers "cours de rien"

 
 

On les a appelés les "cours de rien", mais leur dénomination officielle est "encadrement pédagogique alternatif". Ces cours seront désormais suivis par les élèves de l'enseignement officiel qui ne veulent étudier ni la religion ni la morale. Ce matin, ces tout premiers cours étaient donnés dans les écoles du fondamental, à Charleroi. Ludovic Delory et Xavier Préyat sont allés assister à ces cours pour comprendre à quoi ils allaient ressembler.

Le recyclage au programme scolaire, c’est maintenant possible grâce au fameux cours de rien. Les parents de Mathéo, Lucas et leurs petits amis ne voulaient ni les inscrire en moral, ni en religion, ils ont donc opté pour le cours de rien, appelé officiellement "encadrement pédagogique alternatif" (EPA). "Je ne veux plus entendre parler de Jésus parce que c’est chiant", a indiqué l’un des élèves.


Une réflexion avec les autorités communales

Avec l’arrivée de ces cours d’EPA, l’institutrice de Mathéo et Lucas a dû adapter son mode de travail. Appelé au début cours de rien, car le contenu restait flou, le cours d’encadrement pédagogique alternatif a été réfléchi en collaboration avec les autorités communales et l’idée que l’enseignante veut faire passer à ses élèves est celle du respect. "C’est le respect sous toutes ses formes et ici principalement pour le moment, le respect de l’environnement", a indiqué Loredana Poppe au micro de Ludovic Delory pour RTL TVi.


Le cours fera l’objet d’une évaluation en fin d’année

À raison de deux heures par semaine, le cours fera l’objet d’une évaluation en fin d’année. Il n’est donc pas question de le prendre à la légère. À l’école communale du Centre Wastrelain, 15% des élèves ont d’ailleurs choisi de le suivre. "Les enfants, plus ils grandissent plus ils choisissent eux-mêmes leur cours philosophique. En collaboration avec les parents, mais les parents écoutent beaucoup leurs enfants", a affirmé Carine Vohy, la directrice de l’école.

Éducation à la citoyenneté, questionnement philosophique et vivre ensemble sont les trois axes de ces cours d’EPA. À Charleroi, le pouvoir organisateur a aussi choisi d’intéresser les enfants à la culture. Le cours d’EPA doit encore faire ses preuves, car il séduit moins de 2% des écoliers du réseau communal carolo.


 

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