L'Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFCN) a dénombré 15 anomalies nucléaires l'année dernière en Belgique. Tous ces incidents ont été classés au niveau le plus bas de l'échelle INES (l'échelle internationale de classement des événements nucléaires), un outil de communication destiné à faciliter la perception de la gravité d'un événement anormal mettant en jeu les rayonnements ionisants.
Le dernier incident de l'année date du mois de décembre, lorsqu'un opérateur de la société NTP Europe a été exposé à une faible dose de radioactivité dans le cadre d'une opération de maintenance sur un appareil de gammagraphie. Trois des anomalies enregistrées en 2016 concernaient par ailleurs le réacteur de Tihange 3. Lors d'un contrôle début octobre, Electrabel avait notamment constaté qu'un des circuits de refroidissement de secours n'était pas disponible.
Les 15 anomalies nucléaires de 2016 constituent une légère baisse par rapport aux années précédentes. En 2015, l'AFCN avait enregistré 16 incidents (dont deux de niveau 2 sur l'échelle INES) contre 18 en 2014 (quatre de niveau 2), 18 en 2013 et 16 en 2012 (deux de niveau 2).
L'échelle de gravité, créée après l'accident de la centrale de Tchernobyl en 1986, comporte sept niveaux. Les niveaux 1 à 3 correspondent à des incidents, d'une simple anomalie (niveau 1) à un incident grave (niveau 3), tandis que les niveaux 4 à 7 correspondent à des accidents. A ce jour, deux événements ont été classés au niveau 7: l'accident de la centrale de Tchernobyl en Ukraine en avril 1986 et celui de la centrale de Fukushima Daiichi au Japon en mars 2011.
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