Un nouveau Pacte d'avenir entre le gouvernement et l'industrie pharmaceutique doit offrir aux patients un accès plus rapide aux nouveaux médicaments et faire baisser la facture des médicaments ces prochaines années, tout en offrant à l'industrie de l'oxygène pour l'innovation et la croissance.
Maggie De Block, ministre de la Santé s’est réunie ce lundi matin les responsables des industries pharmaceutiques afin de signer un pacte d'avenir pour le secteur pharmaceutique. Ce pacte contient 4 volets : tout d’abord, la croissance et l’innovation, le secteur pharmaceutique doit continuer à innover pour rester numéro un en Europe en matière d’essai clinique. Vient ensuite l’amélioration de la déontologie, en favorisant le plus de transparence possible. Mais également assurer une durabilité budgétaire.
"Par rapport à aujourd’hui, le patient belge va avoir accès aux nouveaux traitements deux mois plus vite"
Enfin, mesure phare de ce pacte, l’accessibilité. "Des mesures très concrètes qui font en sorte que quand le médicament a été approuvé au niveau européen, il puisse être disponible pour le patient belge le plus vite possible. Donc par rapport à aujourd’hui, le patient belge va avoir accès aux nouveaux traitements deux mois plus vite", a expliqué Catherine Rutten, directrice de pharma.be, au micro de Gauthier Falque pour RTL TVi.
Le patient est le principal bénéficiaire
Le pacte prévoit aussi de prescrire les médicaments les moins chers, c’est donc le patient qui en est le principal bénéficiaire. "Le premier ‘win’, c’est pour le patient évidemment qui va payer moins pour ses médicaments et avoir accès plus vite aux médicaments innovants", a fait remarquer Maggie De Block.
Grâce à ces mesures, c’est plus de 226 millions d’euros que le secteur public espère économiser, 60 millions du côté des patients.
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