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Vous trouvez que votre conseiller emploi n’est pas efficace? Voici la solution d’Actiris pour y remédier (vidéo)

 
 

Ce midi, le magazine "Pour ou Contre" évoquait le chômage et les jeunes diplômés. Sont-ils laissés pour compte ? C’est la question débattue aujourd’hui.

Gaëlle Mbila, jeune diplômée: "Nous, les jeunes diplômés de master, avons l’impression que nos conseillers Actiris sont des agents administratifs qui rentrent nos données dans leur ordinateur et qui, tous les trois mois, font un suivi pour savoir où on en est mais qui ne nous apportent pas de solution sur du long terme. Pour moi, c’est ça qui est réellement problématique."

Fanny Rochez: A aucun moment, on ne vous a proposé un job éventuel, une vraie direction, quelque chose de concert ?

"Non, rien. A plusieurs reprises, j’ai envoyé des mails à mon conseiller Actiris avec la liste de tous les emplois auxquels j’ai prétendu, pour lui expliquer mon désarroi, toutes les démarches que j’avais faites, etc. Il ne m’a jamais répondu."

Vous avez reçu une lettre de Gaëlle…

Grégor Chapelle, directeur général d’Actiris: "Oui, tout à fait. Elle est extrêmement motivée. Elle a trouvé mon adresse privée et j’ai reçu un long courrier manuscrit. Pour revenir sur votre conseiller emploi, ce n’est évidemment pas comme ça qu’on souhaite fonctionner. On souhaite que tous nos conseillers emploi soient des fournisseurs de solutions pour l’emploi, qu’ils puissent avoir un portefeuille de solutions à vous proposer."

Manifestement, cela n’a pas été le cas, qu’aurait-il dû faire ?

"Je voudrais le défendre un petit peu, il y a des choses qui ont été faites. Il a proposé à Gaëlle de passer un test langue, qu’elle a passé. Manifestement, vous avez progressé puisque vous étiez A1 et vous êtes passée B2. Il aurait pu aller jusqu’au bout, vous proposer des chèques langue par lesquels Actiris prend vos cours de langue en charge. Ce que je voudrais dire, et je voudrais être très humble, c’est que ce n’est pas tout blanc ou tout noir. Actiris est une organisation d’humains. Certains sont parfois dans un meilleur jour, dans un moins bon jour… Nous essayons d’offrir le plus de solutions. Dans 80% des cas, on y arrive et dans 20% des cas, on n’y arrive pas. Ce que je voudrais, c’est ne pas avoir besoin de la motivation d’une Gaëlle pour mieux vivre ce que vit l’usager. Quand il y a des usagers en situation difficile, il faut qu’on les identifie nous-mêmes. Donc, on se lance dans ce qu’on appelle les expériences usagers. On va faire appel à des firmes privées qui vont jouer les rôles de Gaëlle, qui vont se faire passer pour des chercheurs d’emploi auprès de nos conseillers emploi et qui vont nous faire du feedback. On a décidé cela depuis quelques mois, on prépare le cahier des charges pour désigner une firme privée afin de mieux vivre ce que vit l’usager."


 

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