De nombreuses plaintes ont été introduites par des vacanciers, généralement de retour de Tenerife, auprès du Centre européen des Consommateurs Belgique (CEC) pour la vente de matériel électronique à bas prix et de mauvaise qualité.
Les conseils du CEC sont simples : couper court à toute conversation, en rue, avec un vendeur de ce genre de produits. La technique utilisée est fréquemment la même. Après s'être fait aborder en rue par un marchand local qui propose appareil photo, smartphone ou logiciel informatique à un "prix extrêmement avantageux", le client accompagne le vendeur dans son magasin pour finaliser son achat. L'approche peut également avoir directement lieu dans le magasin.
De fausses brochures pour établir la confiance
"Pour convaincre les plus dubitatifs, le vendeur étaye ses dires au moyen de fausses brochures portant le logo d'enseignes bien connues et destinées à démontrer que les prix qu'ils pratiquent sont imbattables", précise le Centre européen des Consommateurs. Le touriste doit ensuite revenir en fin de séjour pour récupérer son appareil qui a dû être configuré en français. Il se voit ensuite conseiller, pour optimaliser les fonctions, "d'installer un nouveau disque dur dont le prix de base avoisine les 4.000 euros mais que le marchand propose de réduire de moitié".
Pas de facture ni de garantie
Dans le cas où le client, lassé des discussions interminables, accepte, il doit payer en cash et ne reçoit dès lors aucune facture ou document de garantie. A son retour de vacances, le consommateur apprend que "le matériel acheté n'est qu'une pâle imitation de produits de marques peu connues et bon marché", spécifie le CEC.
Des pistes pour se faire rembourser
Pour tenter d'obtenir un remboursement le Centre propose quatre pistes: plainte auprès de la police locale, courrier recommandé au vendeur exigeant l'annulation de l'achat et le remboursement intégral, contestation de la transaction en cas d'usage d'une carte de crédit ou encore plainte auprès du CEC Belgique.
Vos commentaires