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De plus en plus de chiens réputés dangereux dans les refuges: "Ils sont souvent achetés pour l’image qu’ils donnent"

De plus en plus de chiens réputés dangereux dans les refuges: "Ils sont souvent achetés pour l’image qu’ils donnent"
©RTL INFO
 
 

De nombreux refuges pour animaux en Wallonie accueillent toujours plus de chiens réputés dangereux. Des Malinois, des American Staff... Des chiens abandonnés par des maitres qui ne sont pas parvenus à les gérer ou qui ont été dépassés. Des chiens qu'il est très difficile de faire adopter. 

Rufus est âgé d’un an et demi et il est à la SPA de La Louvière depuis 9 mois. Comme plus de la moitié des chiens qui y sont hébergés il s’agit d’un American staff. "Ce sont des chiens très énergiques et donc du coup ils ont vraiment besoin de se dépenser assez régulièrement. C’est pour ça qu’ils sont souvent assez énergiques à la sortie de la cage", raconte Amalia Scarantino, bénévole à la SPA de La Louvière. 

Malheureusement, nombreux sont les propriétaires qui les adoptent pour de mauvaises raisons. Rapidement, ils sont donc dépassés par la situation comme l’explique Gaetan Sgualdino, président de la SPA de La Louvière: "Ces chiens sont souvent achetés par des particuliers pour l’image qu’ils donnent", indique-t-il. "Les bergers Malinois, c’est parce que ce sont des chiens de sécurité et que la police les utilise, donc c’est pour se donner un genre. Les American Staff, ce sont des chiens trapus, musclés, des chiens qui peuvent aussi impressionner forcément. Souvent ces raisons ne sont pas les bonnes pour adopter ou pour acheter un chien."

Pour les refuges, il n’est pas simple de trouver de potentiels adoptants. Le séjour de ces chiens à la SPA de la Louvière est d’ailleurs en moyenne 12 fois plus long que pour les autres races. "Faire adopter un American Staff, c’est particulier parce que nous essayions de trouver les bonnes familles. On connait vraiment bien nos chiens, on connait leur comportement et les problèmes qu’ils peuvent avoir. Ce ne sont pas des chiens plus compliqués que les autres mais ce sont des chiens qu’on ne mettra pas non plus entre toutes les mains parce que clairement, ils ont des besoins spécifiques", explique Gaetan Sgualdino.

Chaque année, 320 chiens sont adoptés ici. Moins de 20% sont des American staff, des molosses ou des bergers malinois.


 

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