Les voitures sans permis, comme celle dans laquelle circulaient 4 adolescentes lors de l'accident qui a coûté la vie à 2 d'entre-elles ce weekend à Rhode-Saint-Genèse, remportent de plus en plus de succès auprès des jeunes, notamment dans le Brabant wallon. Mais elles ne sont pas sans danger.
L'appellation voiture sans permis est premièrement erronée. Le conducteur doit détenir le permis pour vélomoteurs, et donc son théorique. "Les personnes qui conduisent ce genre de véhicules connaissent le code de la route, la signification des panneaux, donc à ce niveau-là il n'y a pas de problème", précise Benoit Godart, le porte-parole de VIAS.
S'il y a peu d'accidents recensés avec ce type de véhicule en Belgique, le problème survient quand l'accident a lieu avec un véhicule plus lourd. Selon l'Agence Wallonne pour la Sécurité routière, pour 1000 accidents, on dénombre 21 tués dans ces voiturettes contre 18 dans des voitures normales. "C'est dû au manque de robustesse, au faible poids de ces voiturettes qui n'excèdent pas 400 kg. Et forcément quand elles entrent en collision avec de vraies voitures, a fortiori si ce sont des SUV, c'est 400 kg contre plus d'1,5 tonne", note Benoit Godart.
Autre problème : elles ressemblent trop à de vraies voitures selon le porte-parole. "Quand vous êtes sur une route à 90 km/h et que vous approchez au loin, vous avez l'impression que c'est une vraie voiture alors qu'elles ne peuvent pas dépasser 45 km/h."
Chaque année en Belgique, 30 à 50 accidents impliquent ces voiturettes. Des accidents plus nombreux en Wallonie qu'en Flandre.
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