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"Faire contribuer les épaules les plus larges": se dirige-t-on vers un impôt sur la fortune? (vidéo)

 
 

L'un des débats de l'émission C'est pas tous les jours dimanche réunissait des représentants des partis de la coalition. Ils ont ainsi évoqué la note Vivaldi dans laquelle on retrouve le projet suivant: "Mettre à contribution les épaules les plus larges". Se dirige-t-on vers un impôt sur la fortune?

Notre présentateur Christophe Deborsu a relevé une phrase intéressante de la note de formation du prochain gouvernement Vivaldi: "Mettre à contribution les épaules les plus larges". Cela veut-il dire que l'on se dirige vers un impôt sur la fortune?

L'Open VLD, par la voix de son député fédéral Tim Vandenput, n'est "pas pour": "Parce que aujourd'hui, les épaules les plus larges portent déjà la société. Quelqu'un qui gagne beaucoup plus en pourcentage plus que quelqu'un qui gagne moins. Il y a déjà ce système. En France, ils ont essayé d'implémenter cette taxe, cela n'a pas marché. On doit aussi regarder ce qui s'est passé chez nos voisins".

Pour Ecolo, "il serait tout à fait normal de créer un monde fiscal beaucoup plus juste", a déclaré Samuel Cogolati, député fédéral pour les Verts. "C'est un constat tout à fait objectif de dire que les travailleurs portent déjà beaucoup trop de charges, notamment fiscales. Et donc il serait tout à fait normal de créer un monde fiscal beaucoup plus juste et ce que nous voulons autour de la table, c'est de trouver un compromis. Je pense que nous pouvons trouver des solutions pour une justice fiscale plus équitable pour les gens. Par exemple, une meilleure lutte contre la fraude fiscale".

Le PTB est, évidemment, favorable à cette note qui dit de "mettre à contribution les épaules les plus larges". "Cela dépend de ce que ça veut dire, mais je déjà qu'il n'y a pas d'accord ici autour de la table", a indiqué Nabil Boukili, député fédéral (PTB). "Nous sommes pour une taxe sur les millionnaires car c'est indispensable pour faire face à la crise actuelle. Qui va payer? S'il n'y a pas de participation importante du capital, ce sont les travailleurs et les citoyens qui vont payer et ça on est tout à fait contre. Faire payer les plus riches, ça c'est indispensable".

Le son de cloche ne diffère pas trop du côté de DéFi: "On doit se diriger vers un système fiscal plus juste. Notre système fiscal est truffé de niches fiscales et ça, ça ne va pas. La priorité par rapport à cette fiscalité, c'est d'aplanir les choses et aussi de se rendre bien compte que notre pays est un des pays où les revenus du travail sont les plus taxés et ça, ça ne va pas. Et donc on doit aller vers une réflexion qui se dirige plus vers les revenus du capital", a précisé Sophie Rohonyi, député fédérale (DéFI).

Pour Patrick Prévot, député fédéral (PS), il "faudrait trouver des accords entre les 7 partis autour de la table. Je pense que tout le monde peut s'accorder sur cette phrase. Au niveau de la fiscalité, on devra pouvoir trouver des solutions pour que celles et ceux qui ont du mal à payer leur loyer de contribuer davantage. A mon avis, oui les plus riches doivent contribuer, clairement. Un impôt sur la fortune? Cela peut être une solution".


 

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