Le groupe pharmaceutique suédois AstraZeneca a repris ses essais cliniques de vaccin contre le coronavirus. Ces tests, effectués sur des dizaines de milliers de volontaires au Royaume-Uni, au Brésil, en Afrique du Sud et aux Etats-Unis, avaient été interrompus mercredi après l'apparition d'une "maladie potentiellement inexpliquée", peut-être un effet secondaire grave, chez un participant au Royaume-Uni.
La firme pharmaceutique a fait savoir samedi soir qu'elle reprendrait ses tests "lundi prochain" au Brésil après avoir reçu le feu vert des autorités sanitaires locales. Idem en Grande-Bretagne où un comité indépendant, mis en place pour évaluer les risques liés au vaccin, a lui aussi donné son feu vert, selon AstraZeneca, associé dans ces recherches à la prestigieuse université d'Oxford. Celle-ci a confirmé samedi la reprise des essais, soulignant que "dans des tests de grande ampleur comme celui-ci, on s'attend à ce que certains participants soient malades".
Faire avancer la recherche
Amaury Van Kenhove est venue témoigner sur le plateau de C'est pas tous les jours dimanche. Cette cadre chez Disney a participé à des essais de vaccin par une autre firme pharmaceutique basée en Allemagne. Elle assure ne pas avoir ressenti "grand chose". "J'ai reçu deux doses du vaccin et à chaque fois, le lendemain, j'avais un peu mal à la tête mais juste ça". Un mal de tête léger qui ne l'a pas gênée, admet-elle.
Amaury affirme s'être portée volontaire pour faire avancer la recherche pour le développement de ce vaccin. "J'ai beaucoup d'amis qui travaillent dans les centres de soins, dans les hôpitaux. J'ai deux petites filles, c'est pour elles aussi que je veux que ça avance. Je voulais vraiment faire partie de la solution", témoigne-t-elle.
Pour s'être portée volontaire dans ces essais, elle recevra la somme de 1.000 euros fin août 2021, déclare-t-elle.
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