David Pestieau, idéologue et vice-président du PTB, était l'invité de l'émission C'est pas tous les jours dimanche. Il s'exprime sur la stratégie adoptée par son parti.
Le Parti du Travail de Belgique, à tendance communiste, réalise de bons scores dans les derniers sondages, dépassant le cdH et Ecolo. Avant d'accepter d'entrer dans un gouvernement et d'exercer le pouvoir, son vice-président David Pestieau estime que le parti doit avoir plus de poids politique. "Premièrement, on ne va pas au pouvoir à tout prix pour avoir des postes. Deuxièmement, on veut pouvoir avoir un rapport de force, pour peser sur les décisions", explique-t-il. "Vous avez vu Ecolo dans les années nonante, ils sont montés au pouvoir et ils ont été mangés tout crus par le MR et le PS", ajoute-t-il.
Le PTB défend le référendum… mais son président n'est pas élu au suffrage universel
Se voulant proche de la population, David Pestieau plaide pour l'utilisation du référendum dans le processus législatif afin de faire participer les citoyens. "Il y a des lois votées qui n'étaient dans aucun programme de parti, comme la retraite à 67 ans. Il y a un problème", estime-t-il.
Rebondissant sur ces propos, le chroniqueur Michel Henrion confronte alors David Pestieau au propre système d'élection au sein du PTB. "Pourquoi, si vous soutenez le référendum, votre président de parti n'est pas élu au suffrage universel des membres? Pourquoi est-ce réservé à un comité national?", interroge l'expert en média-politique.
Voici la réponse du vice-président et idéologue du PTB: "Le président a été élu au dernier congrès par les délégués du congrès. On a cette démarche actuellement d'être élu à travers des délégués. C'est un congrès où les gens ont participé de manière active à des débats". Face à cette réponse, Michel Henrion rappelle que ce système n'est pas celui du référendum…
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