Claude Moniquet était invité sur le plateau de "C'est pas tous les jours dimanche". L'expert en contre-terrorisme estime que lorsque le niveau d'alerte terroriste a été relevée à 4 pour Bruxelles, la menace était bien réelle. "Ce que je peux vous dire, c’est qu’effectivement la menace était réelle, qu’elle l’est toujours, soyons très clairs là-dessus. La gradation a changé parce qu’effectivement l’imposition de cette espèce d'"état d’urgence" bruxellois a peut-être pas interrompu mais forcément gêné les communications entre différentes personnes".
Vous êtes certain ? Vous avez des éléments qui vous font dire ça ?
"On n’est jamais certain en termes de renseignement, parce que c’est du renseignement. On est certain à partir du moment où le renseignement va se concrétiser dans la réalisation d’une opération de police ou d’une opération à l’étranger, mais la Belgique n’en mène pas. On a une situation dans laquelle il était je pense extrêmement difficile pour le premier ministre de ne pas prendre la décision qui a été prise. Est-ce qu’on peut imaginer une seconde que le premier ministre belge va décider de fermer la capitale de l’Europe pendant quatre jours, avec l’image que ça donne? Il est évident que cette décision a été pesée, sous-pesée, re-pesée, analysée, et ne jetons pas la pierre sur l’OCAM. L’OCAM a un métier qui est discret, par définition, même secret. L’OCAM donne des conseils, qui passent ensuite par le centre de crise, et le centre de crises préconise des mesures, et in fine le politique décide. Je pense que le politique a bien décidé."
Pour Claude Moniquet, les mesures liées au niveau 4 ont été efficaces: "on a gêné les communications entre différentes personnes"
Publié le 29 novembre 2015 à 14h17
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