Dans l’émission C’est pas tous les jours dimanche ce midi, il était notamment question de taxe kilométrique. Cette mesure qui s’applique déjà aux camions est plébiscitée par la Flandre et Bruxelles pour tous les véhicules. En Wallonie, où il y a plus de routes et des trajets forcément plus longs, l’option est loin de faire l’unanimité mais on propose des alternatives.
Christophe Deborsu a rappelé, chiffres à l’appui, que l’on meurt proportionnellement beaucoup plus sur les routes en Wallonie qu’en Flandre et à Bruxelles. L’an dernier, il y a eu 305 accidents mortels au sud du pays, pour 290 en Flandre (qui est beaucoup plus peuplée) et 15 dans la capitale. Pour lui, il est donc nécessaire de faire quelque chose pour limiter la circulation en Wallonie.
Favoriser le covoiturage
Olivier Maroy, député wallon MR, a admis qu’il y avait un problème de mobilité, les files se rallongent d’année en année. Et il a évoqué une piste "très concrète" lancée par Carlo Di Antonio, le ministre cdH wallon de la Mobilité: "Le matin dans les files, tout le monde voit ça, tout le monde est tout seul dans sa bagnole. Il faut encourager le covoiturage en réservant une bande de circulation à ceux qui sont au moins trois dans leur voiture. Il y a un test qui va commencer dans quelques mois sur la E411 entre le Brabant wallon et Bruxelles, un autre test est en cours à la frontière grand-ducale. On va d’abord tester ça sur deux endroits", a-t-il expliqué.
Une taxe kilométrique "intelligente"
Christophe Deborsu a objecté qu’il pourrait y avoir des problèmes de sécurité, tandis que Philippe Lambrecht, le secrétaire général de la FEB (Fédération des entreprises de Belgique), a proposé qu’on intègre cette dimension au futur prélèvement kilométrique, car on parle de "taxe intelligente" qui pourrait coûter moins cher en fonction du nombre de personnes qui sont dans le véhicule.
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