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Jean-François Maljean, pianiste verviétois, est devenu une star en Chine: sa chanson sur Wuhan est un énorme tube

Jean-François Maljean, pianiste verviétois, est devenu une star en Chine: sa chanson sur Wuhan est un énorme tube
 
 

Jean-François Maljean, pianiste verviétois, était l'invité du RTL INFO Avec Vous. Il répondait aux questions de notre journaliste Olivier Schoonejans.

Aujourd’hui vous êtes une star en Chine. Expliquez-nous d’abord ce qui vous a amené à travailler de manière régulière en Chine ?

C’est pas moi qui est décidé que j’étais une star. C’est les Chinois. Moi je reste très simple. Ils aiment ça. Ce qui m’a décidé à aller travailler en Chine, c’est probablement le fait que je n’avais plus beaucoup de travail en Belgique. Soyons honnête. C’était à la fin des années 90. Je jouais dans les piano bars (...) Je ramais, je donnais des cours de piano et un bonhomme est sorti du restau et m’a donné 200 francs pour arrêter de jouer. Il m’a dit "ma femme en a marre". Je me suis assis au bar et je me suis dit "je continue ou pas à faire de la musique ?" Et puis voilà, j’ai rencontré ma 2e femme à l’époque. J’ai rencontré un éditeur qui est décédé il y a un mois, que j’adorais et qui est parti au Midem avec mon album de piano solo, le 2e, et qui a conquis des Taiwanais. Comme ça l’aventure a démarré. Pourquoi ? Parce que j’avais rien d’autre à l’époque.

Comment ça se passe en Chine ? Vous participez à des shows télévisés chinois en grande pompe. Comment vous faites ?

Eh bien la Chine, j’ai envie de dire, c’est le pôle nord et l’Europe le pôle sud. On est totalement différents. Il faut d’abord s’adapter à ça. Comment ça se passe ? Eh bien ça s’est passé au fil du temps. Une vingtaine d’années. Au départ, c’était des galères comme en Belgique et puis tout doucement ça a monté. Ce que faisais leur plaisait. J’ai fait le gala du nouvel an pour CCTV, un truc qui fait 800 millions de spectateurs. C’est énorme. CCTV, c’est une ville avec des magasins, des hôtels… C’est grandiose. Mais moi j’aime toujours jouer en solo dans un club de jazz. Ça me plait autant.

Vous avez aussi composé une chanson pour soutenir la ville de Wuhan, d’où est parti le coronavirus. Une chanson que vous chantez avec votre fille. Pour quelle raison vous aviez envie justement d’apporter votre pierre, par rapport à Wuhan ?

J’avais un ami, un partenaire à Wuhan. En fait je devais y aller en février (…) La pandémie a démarré et Wuhan a été ‘lockdowné’. Et il m’a dit ‘pourquoi tu ferais pas une chanson humanitaire ?’. Je lui ai dit ‘j’ai jamais fait ça, c’est pas trop mon truc’. Puis il m’a convaincu. Ça a fait un tube monstrueux en Chine. Je suis parti d’une petite mélodie, puis j’ai dit à Noémie, ma fille qui est chanteuse. ‘Tu ne chanterais pas ça ?’ Et puis on a fait ça en studio comme ça, pour mettre sur Douyin, qui est le TikTok chinois et ça a pris comme un feu de forêt directement.


 

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