Ce jeudi matin, dans sa chronique "90 secondes pour comprendre" sur Bel RTL, Frédéric Moray livre ses conseils pour protéger son ordinateur face aux virus.
Une vaste campagne de sensibilisation à la cybersécurité va être lancée ce jeudi en Belgique. Comment bien sécuriser son ordinateur ?
Le premier est une évidence… Equipez-vous d’un bon anti-virus. Régulièrement mis à jour. Sur tous les systèmes d’exploitation que vous utilisez. C’est fini le temps où les ordinateurs Mac étaient inviolables. C’est important de le préciser. Cette fausse idée est encore très répandue. Protégez également vos smartphones et tablettes.
Là c’est basique, ce qui pose souvent problème c’est comment rester à jour ?
Il faut veiller à ce que la mise à jour se fasse automatiquement à chaque fois que vous allumez l’ordinateur. En tous cas au moins une fois par jour… Et, une fois par semaine, prévoir une analyse complète de votre ordinateur.
C’est vrai que ça prend un peu de temps, mais c’est le seul moyen de vérifier que l’anti-virus a bien fait son travail.
Mais quels sont les bons anti-virus ?
Le problème des anti-virus, c’est qu’ils doivent s’adapter aux outils des pirates informatiques. Et ça évolue très vite.
Il faut donc vérifier auprès de laboratoires indépendants, qui testent ces anti-virus régulièrement, quel logiciel reste performant et quel logiciel est obsolète.
Vous pouvez trouver le résultat de ces analyses notamment sur le site internet av-test.org.
Mais les ordinateurs qui ne sont pas connectés à internet, doivent-ils aussi être protégés ?
Oui évidemment. Il existe des solutions externes comme FIX ME STICK, une clé USB. Elle est composée de trois anti-virus qui vont scanner l’ordinateur au démarrage.
Ok, mais y-a-t-il vraiment des risques pour les particuliers d’être piratés ?
Oui parce que sur vos ordinateurs, sont stockées toute une série de données personnelles qui intéressent les pirates. Ils peuvent les utiliser notamment à des fins commerciales.
Et, quand bien même vous n’auriez rien à cacher, votre ordinateur pourrait servir d’arme pour les pirates informatiques. Lorsqu’ils veulent lancer une attaque de masse sur une cible particulière, ils ont besoin de centaines voire de milliers de serveurs.
Tous ces ordinateurs envoient simultanément des requêtes au serveur visé. Celui-ci est débordé. Il se crashe. Les pirates en font alors ce qu’ils veulent.
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