Ce matin, dans la séquence 90 secondes pour comprendre dans la Matinale Bel RTL, Frédéric Moray tente de comprendre pourquoi Bart De Wever effraie autant qu’il ne fascine du côté francophone.
Les sondages le montrent, la N-VA et ses hommes politiques sont de plus en plus populaires au sud du pays. L’explication est simple: il n’y a pas de partis, ou même pas d’hommes politiques, équivalents du côté francophone. Et ce ne sont pas les thèses nationalistes ou séparatistes qui fascinent… évidemment. Ici on parle vraiment du fond des idéologies véhiculées par la N-VA. Un parti de droite, sans complexe, avec une ligne de conduite très claire en matière socio-économique et en matière d’immigration.
Oui, et puis il faut dire que le message, non seulement est limpide, mais en plus il est porté par des personnalités très sûres d’elles
Bart DeWever en premier, qui dégage une immense confiance en lui. Pas de place au doute. Son langage corporel est d’ailleurs souvent cité en exemple. Le regard franc, le buste droit, il ne laisse jamais paraître le moindre trouble, que ce soit en interview ou en tribune face à un large public.
Oui et pourtant, une grande partie des francophones continuent de s’en méfier également
Ben, il y a des discours qui ne passent pas. Lorsque Bart De Wever déclare que les francophones ne sont pas son problème ou qu’il véhicule l’image du Wallon paresseux. C’est difficile d’oublier le discours nationaliste et le but ultime de la N-VA: une Flandre indépendante, libérée de "son boulet francophone".
Un discours là aussi tellement limpide qu’il est désormais également repris du côté francophone. Il n’y a jamais eu autant de critiques du monde syndical que depuis la mise en place du gouvernement actuel. Les francophones eux-mêmes se divisent désormais entre bons travailleurs et grévistes fainéants, pour caricaturer.
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