Dans l’émission On refait le monde, les chroniqueurs sont revenus sur l’efficacité des services de la SNCB. Faudra-t-il payer de plus en plus pour un service de moins en moins bon ?
Michel Henrion, expert en communication: "Le voyageur est pieds et poing liés. S’il doit aller à son travaille le matin et en revenir le soir, il est obligé de payer. Comment voulez-vous que ça s’améliore ? On supprime les gares, les trains, les lignes, les guichets, etc. La SNCB doit économiser un peu plus de 2 milliards dans les cinq ans, soit environ 660 millions par an. Comment voulez-vous améliorer les choses avec de telles diminutions ?"
Alain Raviart, conseiller en communication: "Jo Cornu me fait penser à une sorte de Terminator qui arrive dans une entreprise et qui a un agenda caché et qui veut tuer petit à petit la bête. Je suis un peu sidéré de voir qu’aujourd’hui la responsabilité politique ne s’exerce pas. On attend un plan de modernité annoncé par la ministre Gallant depuis mars. Ce que l’on sait de ce plan (plan de modernité de la SNCB) qu’elle a soumis à consultation à certains collègues, ce n’est même pas du français, c’est du charabia. C’est très inquiétant ce qui se passe. Vu la masse d’impôts qu’on paie dans ce pays. On peut s’attendre à avoir une SNCB compétitive. La SNCB est-elle encore une priorité, oui ou non ?"
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