Ce dimanche, l'émission "On refait le monde" revenait sur les attentats qui se sont produit cette semaine. Christian Carpentier, chef d'édition de Sudpresse, explique: "La grande difficulté de tout ça, que ce soit la France, la Tunisie, ou d’autres pays, c’est que jusqu à il y a quelques années, on avait des guerres entre pays, entre armées, c’était facile, il y avait un ennemi facile à identifier. Ici, c’est quoi, c’est ce qu’on appelle l’Etat islamique, qui n’est pas un Etat, c'est un groupe terroriste qui a beaucoup d’argent… Moi je suis épaté qu’aujourd’hui on arrive à bloquer des comptes de mafieux dans le monde entier, que eux, on ne les localise pas. Je suis épaté de voir que depuis l’espace on peut zoomer sur votre terrasse, regarder votre barbecue, ce que vous êtes en train de préparer, les saucisses que vous êtes en train de cuire, et que ça, on n’arrive pas à les localiser, qu’on n’arrive pas à les combattre".
"Ces gens sont quasi indétectables aujourd’hui"
Le chroniqueur estime que les personnes qui se radicalisent "dans leur coin" deviennent incontrôlables: "Ce qui est surtout compliqué, c’est que ce pseudo-Etat, qui n’est pas un état islamique, c’est une espèce d’armée, mais que surtout, ça a essaimé de par le monde, des gens qui ont oui, peut-être des contacts, mais ce n’était pas recruté, ce n’était pas non plus un soldat envoyé sur le terrain, avec mission de faire sauter cette usine de gaz. Il y a des tas de gens qui sont en train de se radicaliser dans leur petit coin, au vu et au su peut-être un peu des autorités, mais qui n’ont pas les moyens de contrôler tout le monde, et que ces gens sont quasi indétectables aujourd’hui".
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