La saison des rhumes des foins démarre et ce sont désormais les herbacées qui émettent leur pollen dans l'air. Un Belge sur six souffre de cette allergie. Un chiffre qui ne cesse d'augmenter avec les années. Comment l'expliquer ?
Réaction allergique sui se traduit par des éternuements, le nez bouché, qui coule, la gorge et les yeux qui grattent, le rhume des foins est de retour. Une période pénible pour les personnes allergiques. Un Belge sur six est concerné. Le chiffre n'a cessé d'augmenter avec les années, "probablement à cause de la théorie de la propreté, explique Patrick Levie, médecin ORL de la Clinique Sainte-Anne et Saint-Remi. Le système immunitaire se bat normalement contre les virus, bactéries, les parasites. Et à partir du moment où on vit dans un environnement trop propre, qu'on mange des aliments trop propres, stérilisés, le système immunitaire s'embête et il y a une dérive qui se fait vers l'allergie".
L'importance d'un traitement adapté
Cette année, la concentration de pollen dans l'air est importante. Selon Sciensano, la concentration maximale de pollen de bouleau mesurée à Bruxelles cette année n'avait plus été atteinte depuis 1982. Pas de quoi s'inquiéter mais les allergologues recommandent de bien se soigner. Sans traitement adapté, les personnes allergiques sont plus à risque par rapport au virus. "Les muqueuses sont alors inflammatoires, tous les petits pores sont ouverts et si cette personne rencontre quelque virus, il entrera plus facilement dans le corps. Alors que si cette même personne allergique se soigne bien, elle n'est pas plus à risque que le commun des mortels."
Pour traiter les allergies, les médecins prescrivent des antihistaminiques, mais de plus en plus, les traitements de désensibilisation de personnes allergiques rencontrent du succès.
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