Le 17 octobre, c'est la journée mondiale du don d'organe. L'occasion de rappeler comment ça fonctionne. Alexandre Carette et Jean-Philippe Lombardi font le point pour Bel RTL. Elodie, une jeune fille de 27 ans, raconte sa démarche.
C'est aujourd'hui la journée mondiale du don d'organe. Un donneur peut, en moyenne, sauver 3 vies. Même si en Belgique, nous sommes tous donneur potentiel, pour éviter que la question d'un don soit posée à nos proches, on peut remplir un formulaire de consentement à la commune. C'est ce qu'a fait Elodie. C'est la mort d'un de ses amis qui l'a décidée à franchir le pas. Elle en a parlé à Jean-Philippe Lombardi sur Bel RTL: "J’ai 27 ans, bientôt 28, et ça va faire 7 ans que je suis donneuse d’organes. J'ai fait les démarches à la commune après en avoir parlé avec mon papa et mes proches, après leur avoir expliqué que là où j’allais, je n’avais plus besoin de ce qui resterait de mon corps et que si ça pouvait permettre à des familles d’être réunies et heureuses, ce serait magnifique. Donc je suis donneuse d’organes et j’encourage vraiment tout le monde à faire cette démarche, ça prend pas longtemps et c’est magnifique".
Comment ça marche ?
Si vous êtes belge ou domicilié en Belgique depuis plus de 6 mois, la loi autorise le prélèvement de vos organes après votre décès sauf si vous avez explicitement exprimé votre refus de votre vivant, ou si votre famille proche (enfants, parents ou conjoint) s'y oppose.
Faire don ou non de vos organes ? Pour éviter que vos proches soient confrontés à ce choix douloureux après votre décès, vous pouvez rédiger au préalable un formulaire de consentement, disponible dans votre commune. Une fois remise à votre commune, votre déclaration de consentement peut toujours être modifiée ultérieurement.
Et du vivant?
Certains organes peuvent être prélevés de votre vivant (un rein ou un morceau de foie). Ce don n'est possible qu'avec le consentement préalable du donneur s'il est âgé d'au moins 15 ans, du conjoint du donneur ou de son cohabitant, des parents ou du représentant légal du donneur s'il est mineur.
Quand les conséquences médicales pour le donneur s'avèrent plus importantes, le prélèvement d'organes n'est réalisé que lorsque la vie du receveur est en danger. Dans tous les cas, le médecin en charge de l'intervention médicale doit fournir au donneur les informations les plus claires sur les effets physiques, psychiques et sociaux que le prélèvement entraîne.
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