Certains sprays pour le nez coûteront plus cher, dès le premier janvier. Des sprays anti-inflammatoires, qui ne pouvait être délivré jusqu'ici que sous ordonnance, et qui seront désormais mis en vente libre. Résultat : ils ne seront plus remboursés. Ils couteront donc jusqu'à neuf fois plus cher.
Ce sont les sprays que l’on utilise en cas de sinusite, ou d’asthme. Dès ce premier janvier, il ne faudra plus de prescription pour se les procurer. Une décision qui aura une conséquence directe sur le portefeuille du patient. "Pour le moment, le spray revient à 2,22 euros pour le patient. A l’avenir, il coutera 15,28 euros", explique Claire Delcourt, pharmacienne.
Selon la marque, il faudra compter de sept à neuf fois le prix.
Attention à l’accoutumance
Pour les médecins spécialisés, des recommandations d’usage sont essentielles pour ce genre de médicaments. "Ce sont des médications que l’on prend sur de très longues durées. Si on les met en vente libre, c’est un peu problématique pour les patients qui pourraient en abuser", estime Philippe Rombaux, chef du service ORL aux cliniques Saint-Luc.
Car l’utilisation n’est pas sans risque. "Ca dessèche la muqueuse nasale et provoque une accoutumance, avec un effet rebond, c’est que ça se bouche d’autant plus."
Pour le gouvernement, cette mesure représente une économie de 15 millions d’euros.
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