La confiture est très souvent présente sur la table du petit-déjeuner mais que contient-elle ? Reportage de Simon François et Bruno Spaak.
Elle permet d’égayer une tranche de pain. Une fiche couche de couleur pour commencer la journée sur une note sucrée. La confiture, c’est indémodable. Mais chacun a ses préférences.
Caroline Goies, productrice de confiture et jeune maman, élabore cette préparation dans son atelier depuis trois ans. "C’est comme votre grand-mère faisait, du moins la mienne", explique-t-elle. Les framboises cueillies sur la propriété sont la base de la recette du jour. On ajoute aux 2 kilos de fruit le jus d’un citron et surtout 1,8 Kg de sucre. La suite, c’est de la précision…
"En terme de cuisson, c’est très précis, souligne Caroline. Ça doit cuire 22 minutes." Le résultat : douze pots de confitures et une consistance ni trop liquide, ni trop solide. Caroline a un secret: "Il faut travailler avec des bons fruits. Nous, nous travaillons vraiment avec nos fruits. Et puis pas mettre de produit dedans, pas d’additifs, sans conservateur. Une recette naturelle, une recette de grand-mère."
De la bonne analyse de l'étiquette
Dans les rayons des supermarchés, notre pot artisanal se retrouve bien entouré. La confiture se vend allégée, extra ou encore façon grand-mère. Attention, pour porter l’appellation confiture, il faut respecter la recette 55 % de sucre au minimum. La preuve avec ces 4 produits en apparence similaires.
"Il n’y a qu’une seule confiture, même si les quatre produits se ressemblent. D’une part il est indiqué confiture, d’autre part j’ai également un apport en sucre de 59%", explique Serge Pieters, président de l’union professionnelle des diététiciens.
Il n’est pas rare de retrouver des conservateurs, des anti oxydants et des gélifiants dans ces produits. Ils permettent de réduire le taux de sucre. Certaines préparations aux fruits s’adressent même aux diabétiques. Avant d’acheter ces produits, vérifiez bien l’étiquette. L’ajout de fructose peut se révéler nocif, met en garde Serge Pieters : "Pour les diabétiques, on a demandé de diminuer la consommation de ces sucres-là. Il y avait un intérêt parce qu’ils donnaient un goût sucré qui ne faisait pas beaucoup monter le taux de sucre dans le sang. Le seul problème c’est qu’il augmente les mauvaises dans le sang, et ça ce n’est pas une bonne idée."
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