Près de la moitié des Belges ont des problèmes visuels, mais ne font presque rien pour y remédier. La semaine de la vision a débuté et de nombreux professionnels de la santé des yeux incite à passer des tests. Avec l’exposition de plus en plus importantes aux écrans, la vue des belges diminuent de manière beaucoup plus importante.
Cette semaine, Françoise a passé un contrôle de routine pour contrôler sa vue, ce qu'un Belge sur trois n'a jamais fait. Résultat, les pertes de vision sont détectée trop tard et les soins apportés sont aussi retardés. Les plaintes elles, se multiplient.
"Les gens se plaignent maintenant beaucoup avec le travail sur écran. Cela donne une fatigue visuelle un peu plus importante que de travailler sur un texte écrit sur un papier", explique Sabine van Causenbroeck, ophtalmologue à la clinique Notre-Dame de Grâce.
Avec l’arrivée des smartphones, l’exposition fréquente au écran la vue à courte distance est davantage mise à contribution, la myopie aussi. Conséquences la vente de lunettes augmente chez les spécialistes mais aussi, les modèles standards vendus à moindre prix en grandes surfaces.
"Ces lunettes qu'on trouve en grande surface sont surtout des loupes déguisées en lunettes. Ce sont des verres clipsés dedans. Il n'y a pas de centrage spécifique sur mesure pour le client. On constate aussi que toutes les puissances n'existent pas dans ce genre d'équipement et qu'il est rare de trouver un client qui a exactement la même puissance aux deux yeux", précise l'opticien Régis Lepinne.
Existe-t-il des moyens pour préserver sa vue ?
Face à notre environnement, existe-t-il des moyens pour préserver sa vue ? "Il faut supprimer tous les facteurs toxiques au niveau cardiovasculaire comme le tabac et les toxines qu'on peut rencontrer actuellement dans l'atmosphère. Cela protégera également la rétine qui est un tissu vasculaire essentiellement", ajoute Sabine van Causenbroeck.
Les professionnels recommandent un contrôle de routine par an à partir de 40 ans notamment pour dépister un potentiel glocaume. Entre 20 et 40 ans, un test tous les 2-3 ans serait suffisant.
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