Plusieurs hôpitaux académiques en Europe, dont l'hôpital universitaire de Gand (UZ Gent), travaillent à des unités de production de thérapie génique afin de traiter les patients atteints de cancer ou du VIH. "Nous proposerons des traitements coûteux sans faire le moindre bénéfice", annonce l'institution gantoise mardi dans De Standaard.
Lundi, le géant pharmaceutique Novartis a annoncé qu'il retirait un brevet pour un traitement contre le cancer très puissant mais aussi très particulier: la thérapie CAR-T. Celle-ci est administrée aux patients atteints de leucémie pour lesquels les autres traitements n'ont pas fonctionné. Une telle décision ouvre la porte aux hôpitaux pour produire eux-mêmes ce traitement innovant à un prix inférieur. Plusieurs hôpitaux académiques européens, dont l'UZ Gent, s'y préparent. "Nous allons produire nous-mêmes de puissantes thérapies géniques et cellulaires sur nos campus", explique Catherine Van Der Straeten, cheffe de l'Institut de santé, de l'innovation et de la recherche de l'hôpital gantois. "En premier lieu, nous allons produire des traitements CAR-T pour nos recherches. À terme, nous voulons offrir ce puissant traitement à prix coûtant." Les premiers traitements expérimentaux débuteront en 2022 auprès de personnes atteintes du VIH.
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