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Greenpeace alerte les Belges: nous mangeons toujours 2 FOIS TROP de viande

Greenpeace alerte les Belges: nous mangeons toujours 2 FOIS TROP de viande
 
 

Le Belge mange, en moyenne, entre 770 et 980 grammes de viande par semaine, soit 2 à 2,5 fois plus que les recommandations officielles qui préconisent une consommation maximum de 400 grammes de viande par semaine, selon les chiffres d'un rapport international de Greenpeace consacré à l'impact de la consommation de viande sur le réchauffement climatique.

"Seuls 10% des Belges respectent ces recommandations officielles. Et même chez les enfants de 3 à 13 ans, la consommation de protéines animales est près de 2 fois plus élevée que nécessaire", regrette l'organisation environnementale.

Pourtant, manger moins de viande "n'a que des avantages en termes de santé, de climat, d'environnement et de bien-être animal alors que chaque année, en Belgique, plus de 300 millions d'animaux sont tués pour être consommés", justifie Greenpeace pour qui, "si rien n'est fait, l'agriculture représentera dans les prochaines décennies 52% du total des émissions de gaz à effet de serre, dont 70% pour la seule production de viande et de produits laitiers."


Le Belge sur la bonne voie

L'organisation note toutefois un changement d'habitudes de consommation, notamment en Belgique où 66% des personnes interrogées dans le cadre de l'étude se disent prêtes à réduire leur consommation et 60% l'ont déjà fait durant les cinq dernières années. Par ailleurs, une majorité des Belges sondés (54%) estiment qu'il faudrait manger moins de viande afin de lutter contre le réchauffement climatique, 72% considérant que manger trop de viande n'est pas sain.


Délaisser les producteur de viande pour favoriser les producteur bio

"C'est le système alimentaire tout entier qui doit être repensé", explique Sébastien Snoeck, expert Agriculture et Elevage chez Greenpeace. "Les gouvernements continuent de subventionner massivement l'élevage industriel pour qu'il produise toujours plus, alors que la viande actuelle menace déjà notre santé, celle de nos enfants et notre planète. Ils devraient mieux soutenir les fermiers qui se tournent vers l'agriculture biologique, leur offrir un meilleur prix pour leurs produits et encourager les citoyens à manger plus local et plus souvent végétarien", ajoute-t-il.


Chaque individu peut faire la différence

Forte de ses convictions, l'organisation environnementale a décidé de lancer une campagne mondiale visant à réduire de moitié tant la production que la consommation de viande d'ici 2050, "une proposition qui permettrait non seulement de réduire de 64% les émissions de gaz à effet de serre par rapport au modèle actuel, mais qui fournirait aussi suffisamment de nourriture pour 2 milliards d'êtres humains supplémentaires", affirme-t-elle.

"Décider ce qui atterrit dans notre assiette est, en tant qu'individu et que société entière, l'une des plus puissantes armes que nous avons pour lutter contre le changement climatique et la dégradation de l'environnement", conclut Sébastien Snoeck.


 

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