Les taux d’intérêt sont au plancher, c’est peut-être le moment de réfléchir aux alternatives à l’épargne. Premier conseil à donner : conserver au moins 6 mois de dépenses mensuelles sur un compte épargne. En cas de coup dur, cet argent est liquide, immédiatement disponible et permettra de faire face à l’imprévu.
Si vous avez plus d’argent que ces 6 mois de dépenses sur votre compte en banque, vous avez intérêt à le faire travailler, car cet argent fond très lentement à cause de l’inflation et c’est détestable.
Vous pouvez décider de vous orienter vers des placements, mais en acceptant une règle de base : qui dit rendement dit risques, rien n’étant plus protégé que le compte épargne.
Quelles sont les questions à se poser, avant de sauter le pas ?
Première question : à quoi doit servir cette épargne et pour quand ? Soit, vous avez besoin que votre placement vous offre des dividendes ou des intérêts chaque année pour compléter votre revenu, soit vous voulez faire grossir votre patrimoine. La réponse à cette question vous orientera vers des placements fort différents.
Deuxième question : quelles sont vos compétences et votre temps pour gérer vos placements. Ici encore, cela déterminera si vous allez décider seuls ce que vous achetez ou si vous allez faire confiance à des fonds de placement. Il existe nombre de petites applications pour acheter et vendre facilement. Mais cela nécessite un minimum de compétences et d’avoir le temps de surveiller les évolutions, de lire, de comprendre les tendances.
Quel niveau de risque êtes-vous prêt à supporter ?
Depuis la crise financière, les règles sont strictes : la banque doit échanger avec vous pour parfaitement identifier votre profil de risque, le niveau de risque que vous acceptez en connaissance de cause. C’est ce qu’on appelle le MIFID (directive sur les marchés d'instruments financiers). Derrière cet acronyme se cache une directive européenne que tous les intermédiaires financiers opérant en Europe doivent impérativement suivre. Ils ne peuvent, entre autres, pas vous conseiller de produits qui ne seraient pas adaptés à votre profil de risque et les produits qu’ils vous conseillent doivent être ceux qui se rapprochent le plus de ce profil.
Ce profil est établi via une série de questions sur les connaissances financières, l’expérience en investissement, la situation financière et les objectifs d’investissement. C’est le préalable obligatoire avant de vous formuler des recommandations de placement. Dernier élément à prendre en compte avant d’investir, est-ce qu’il y a une succession en vue ? Cela peut affecter votre stratégie de placement.
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