Les syndicats des cheminots pouvaient bénéficier d'environ 10 millions d'euros par an. Sans avancée des négociations, les différentes organisations syndicales pourraient bien se retrouver sans argent en janvier.
La direction de la SNCB refuse de conclure un nouvel accord avec les organisations syndicales concernant leur financement tant que celles-ci menaceront de faire grève cinq jours au mois de janvier (6, 7, 21, 22 et 23). L'actuel accord de financement court jusqu'à la fin de l'année, indiquent ce vendredi les journaux de Mediahuis.
Les syndicats des cheminots pouvaient bénéficier d'environ 10 millions d'euros par an en vertu de cet accord. Sans avancée des négociations, les différentes organisations syndicales pourraient bien se retrouver sans argent en janvier. Les montants consacrés par la SNCB au financement des syndicats cheminots servent notamment à payer les salaires des travailleurs libérés pour des fins syndicales.
Galant ne s'immisce pas dans le "dialogue social interne"
Les négociations entre la direction et les syndicats du rail relèvent du "dialogue social interne", avait fait comprendre jeudi la ministre de la Mobilité, Jacqueline Galant, en réponse à plusieurs questions à la Chambre. Mme Galant a par ailleurs dénoncé les actions annoncées par la CGSP et la CSC au mois de janvier et annoncé qu'elle mettrait en oeuvre l'accord de gouvernement sur le service garanti.
La direction des chemins de fer (SNCB, Infrabel et HR Rail) et les syndicats ne sont pas parvenus à s'entendre dans le cadre des discussions sur le projet de Protocole d'accord social 2016/2018 et les mesures d' augmentation de la productivité. Les représentants des travailleurs ont rejeté les propositions de la direction. Ils ont dénoncé l'absence de vraie négociation et une tentative de passage en force.
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