La Belgique est en train de monter une réunion des chefs d'État ou de gouvernement des pays qui seraient les plus directement touchés par une sortie brutale du Royaume-Uni, si elle devait se produire ce vendredi 12 avril. L'information, rapportée mardi le journal 'Le Soir', a été confirmée dans l'entourage du Premier ministre Charles Michel.
Cette réunion devrait se tenir avant le sommet extraordinaire de ce mercredi soir à Bruxelles, où les 27 devront se prononcer sur la nouvelle demande de report du Brexit formulée par la Première ministre britannique Theresa May. Les pays invités par la Belgique sont la Suède, le Danemark, les Pays-Bas, la France et l'Irlande, qui ne sont autres que les pays géographiquement les plus voisins du Royaume-Uni, et qui entretiennent les relations commerciales les plus intensives avec ce pays.
Les dirigeants néerlandais, français, danois et suédois ont déjà confirmé leur présence. L'Allemagne a également été approchée, mais comme la chancelière Angela Merkel doit intervenir devant le Bundestag avant le sommet, elle ne peut rejoindre Bruxelles à temps. Ce qui arrange un peu les choses, reconnaît-on au Seize, dans la mesure où la présence de la chancelière et du président français aurait inévitablement donné des airs de mini-sommet à la réunion, ce que la Belgique ne souhaite pas.
Les problèmes qui y seront évoqués concernent notamment la coordination des opérations de contrôles aux frontières (possibilité de mouvements de personnes à certains points de passage) ainsi que des inspections économiques et phytosanitaires.
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