Le Royaume-Uni est devenu le premier pays à donner son feu vert mercredi au vaccin AstraZeneca, donnant un coup de fouet à la campagne de vaccination face à l'envolée des cas de Covid-19, comme dans d'autres pays européens, dont l'Allemagne qui a enregistré pour la première fois plus de 1.000 décès quotidiens
Le coronavirus a fait près de 1,79 million de morts dans le monde et contaminé plus de 81 millions d'autres selon un comptage de l'AFP mercredi, alors que le monde entier craint que les nombreux voyageurs de la période des fêtes n'aggravent la flambée de cas.
Le Royaume-Uni, un des pays des plus touchés en Europe par la pandémie avec plus de 71.500 morts, est confronté à une envolée des contaminations attribuée à un variant du virus, présentant selon une étude britannique une contagiosité supérieure de 50% à 74% et qui est détectée dans de plus en plus de pays.
L'agence britannique du médicament (MHRA) a donné son feu vert mercredi au vaccin développé par le groupe britannique AstraZeneca avec l'université d'Oxford, grâce auquel les autorités comptent accélérer la campagne de vaccination lancée début décembre.
Ce vaccin était très attendu pour des raisons pratiques: bien moins cher que celui déjà distribué, il peut être conservé à la température d'un réfrigérateur, soit entre deux et huit degrés Celsius, ce qui facilite une vaccination à grande échelle.
Le Premier ministre Boris Johnson a salué une nouvelle "vraiment fantastique" et un "triomphe pour la science britannique". "Nous allons maintenant vacciner autant de gens possible le plus rapidement possible", a-t-il déclaré sur Twitter.
Le vaccin sera utilisé dès le 4 janvier au Royaume-Uni qui en a commandé 100 millions de doses. En attendant, les autorités ont reconfiné une grande partie de la population pour tenter de contenir la nouvelle flambée de cas.
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