Des milliers de réfugiés sont arrivés en Autriche après un périple très éprouvant. Le gage d'un avenir meilleur pour tous ces hommes et ces femmes accueillis à bras ouverts dans le petit village de Nickelsdorf où se trouvent nos envoyés spéciaux. Une situation qui contraste avec celle qu'ils ont connue auparavant en Hongrie.
L’insouciance et le sourire d’une petite migrante ont bouleversé notre équipe présente en Autriche. Elle n’oubliera jamais ni la guerre, ni les semaines d’errance, mais depuis ce samedi matin, un nouvel horizon s’offre à elle et à tous ces hommes, toutes ces femmes et tous ces enfants, heureux de se retrouver dans un pays hospitalier.
Jido raconte son parcours
Depuis ce matin, plus de 5.000 migrants ont transité par le petit village de Nickelsdorf en Autriche. Avec quelques mots d’anglais, Jido a retracé le périple de sa famille à Jean-Pierre Martin, notre journaliste sur place. "D’abord la Turquie et puis la mer en canot jusqu’en Grèce, la Macédoine, la Serbie et la Hongrie", a-t-il énuméré, ajoutant que les deux derniers pays lui avaient laissé de mauvais souvenirs, son petit frère approuvant en faisant une grimace.
"Merci l’Allemagne, merci l’Autriche"
Lors de l’arrivée en gare du 10e train affrété par l’Autriche, Bilal, un Syrien de Damas, a levé une pancarte sur laquelle elle avait écrit : "Merci l’Allemagne, merci l’Autriche". "Je suis Syrien de Damas, ici tout le monde est heureux. Vous savez on est au bout, enfin, et ici les gens sont gentils", a-t-il raconté au micro de Jean-Pierre Martin pour RTL TVi.
Jeddi a fait la route à pied avec des chaussures trop petites
À Nickelsdorf, les infirmières ont du boulot. L’une d’elles a tenté d’apaiser les petites blessures et les ampoules au pied de Jeddi. Le petit garçon a marché des dizaines de kilomètres le long de l’autoroute avec des chaussures trop petites. Tous les habitants du village le plus près de la frontière se sont mobilisés pour offrir un accueil en fin digne à ces exilés.
Salem et Mounia espèrent rentrer un jour en Syrie
Parmi les migrants, il y a aussi Salem et Mounia, ils viennent de Homs et espèrent un jour retourner en Syrie, mais pour l’instant c’est en Europe qu’ils veulent oublier la guerre. "Nous remercions l’Europe qui accepte d’ouvrir ses portes aux réfugiés. Perce que les pays arabes, eux, ferment la porte", a affirmé Mounia.
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