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Verhofstadt veut que l'Europe verse maintenant un milliard d'euros à l'ONU pour aider les réfugiés

Verhofstadt veut que l'Europe verse maintenant un milliard d'euros à l'ONU pour aider les réfugiés
 
 

Le chef du groupe libéral au Parlement européen, l'ancien Premier ministre belge Guy Verhofstadt, a appelé les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne, réunis mercredi soir à Bruxelles, à verser immédiatement un milliard d'euros aux Nations unies pour aider les réfugiés.


"Je veux dire payer effectivement un milliard, et pas dire qu'on va le faire. Car on sait alors ce qu'il se passera..."

M. Verhofstadt a cité le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) ainsi que le Programme mondial alimentaire (PAM), largement sous-financés selon lui, comme les bénéficiaires de cette aide. "Je veux dire payer effectivement un milliard, et pas dire qu'on va le faire. Car on sait alors ce qu'il se passera...", a-t-il dit lors d'une conférence de presse. Ce milliard d'euros devrait servir à soutenir les structures et camps qui assurent l'accueil des réfugiés syriens en Turquie, au Liban et en Jordanie.


"Un plan de paix pour la Syrie doit satisfaire à deux conditions: éliminer Daesh et écarter le régime d'Assad"

Pour les libéraux européens, la Haute représentante pour la politique extérieure de l'Union, Federica Mogherini, doit par ailleurs recevoir ce mercredi soir mandat des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE pour déposer une initiative de paix en Syrie lors de l'assemblée générale des Nations unies qui doit débuter à New York. Selon M. Verhofstadt, cette initiative doit rassembler les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la Turquie, l'Iran et l'Arabie Saoudite autour de la table. "Un plan de paix pour la Syrie doit satisfaire à deux conditions: éliminer Daesh et écarter le régime d'Assad".


Un système européen centralisé pour la gestion des demandes d'asile

Enfin, les libéraux européens appellent à la mise sur pied d'un système complet de contrôle des frontières extérieures de la zone Schengen. Les règles actuelles de Dublin - qui stipulent que tout candidat réfugié fasse sa demande d'asile dans le pays via lequel il entre en Europe - doivent être révoquées. Ils préconisent plutôt un système européen centralisé pour la gestion des demandes d'asile, les réfugiés étant ensuite répartis entre les Etats membres.


 

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