Daniel Cohn-Bendit, homme politique français de 73 ans, député européen pendant 12 ans (2002-2014), est surtout la figure emblématique de la révolte de mai 1968 quand, leader du mouvement étudiant (qui s'est ensuite élargi à d'autres couches de la population) on l'appelait alors "Dany le Rouge". Il avait 23 ans. Un demi-siècle plus tard, il s'exprime sur le mouvement des gilets jaunes, réagissant notamment aux propos de Christophe Chalençon, un porte-parole des gilets jaunes interrogé sur la radio Europe 1 et qui proposait de remplacer le Premier ministre Edouard Philippe par le général de Villiers. "Moi, je verrais bien un général de Villiers à la tête du gouvernement. Il a servi la France de gauche ou de droite. Aujourd'hui, c'est un homme de poigne qu'il faut à la tête du gouvernement", avait-il déclaré.
"En mai 1968, on se battait contre un général au pouvoir. Aujourd'hui, les gilets jaunes se battent pour avoir un général au pouvoir. Il y a donc une différence", a comparé Daniel Cohn-Bendit, constatant que "l'idéal politique de nombreux gilets jaunes est d'avoir une main forte."
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