Plus d'un mois après les attentats de Paris, les enquêteurs en savent un peu plus sur le parcours d'Abaaoud Abdelhamid que l'on croyait en Syrie, et qui était en fait en région parisienne lors des attentats. Le cerveau présumé des attaques y vivait comme un SDF et dormait dans un buisson. Les signaux émis par son GSM prouverait qu'il s'y serait réfugié juste après les attentats de Paris et qu'il y serait resté pendant 4 jours et 3 nuits.
Après les attentats de Paris, le journal "Le Parisien" revient sur l'enquête et fait quelques révélations, notamment sur la traque d'Abaaoud. Le 16 novembre, soit 3 jours après les attentats, un témoignage décisif (dont on ne sait pas la provenance) parvient au ministère de l'Intérieur et à l'Elysée: Abaaoud serait dans un buisson, en contrebas de l'A86, à Aubervilliers en Seine-Saint-Denis.
Sous surveillance
Un jour plus tard, en début d'après-midi, même si les enquêteurs ont peine à y croire, ils installent très discrètement un dispositif de caméras braqués sur le secteur. Quelques heures plus tard, vers 20 heures, une jeune femme identifiée ensuite comme la cousine Abaaoud, se rapproche de la végétation, un téléphone portable collé à son oreille, 3 minutes plus tard, un homme en sort, avec un bonnet noir. Il s'agit de l'un des hommes les plus recherchés au monde.
Les forces spéciales d'intervention ont l'ordre de ne pas intervenir de suite mais de filer les cousins. Abaaoud et Hasna prennent un taxi jusque l'appartement de Jawad, là où le raid interviendra quelques heures plus tard et où Abaaoud Abdlehamid et Hasna Aït Boulahcen seront finalement tués après de longs échanges de tirs.
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