Elisa Pilarski, une jeune femme enceinte de 29 ans, avait été tuée fin novembre dernier par des chiens dans la forêt de Retz (Aisne) en France alors qu'elle promenait le sien dans un secteur où était organisée une chasse à courre. Alors que les résultats des tests ADN ne seront pas connus avant février, son compagnon donne des nouvelles de Curtis, le chien qui accompagnait Elisa le jour du drame. Christophe, le compagnon d'Elisa, explique aujourd'hui vouloir engager un avocat, selon BFMTV. Il craint que Curtis, un American Staffordshire, ne soit euthanasié. Pour rappel, au moment de la découverte du corps d'Elisa, Curtis, blessé, avait été retrouvé sur le tronc de sa maîtresse.
Confiné en box entouré de chiens qui aboient
Depuis le drame, l'American Staff' a été placé sous réquisition judiciaire dans une fourrière animale à Beauvais. Sur place, il présenterait un comportement agressif. Si son évolution comportementale n'est pas satisfaisante, il pourrait être euthanasié. Une décision que veut à tout prix éviter Christophe qui souhaite donc engager un avocat spécialisé dans les droits des animaux. Il détaille: "On nous a parlé de quarantaine des suites de ses blessures mais, un incident indépendant du drame aurait entraîné une procédure de chien mordeur et il doit prochainement passer une évaluation comportementale. Nous essayons de le transférer de cette fourrière depuis le début, auprès d'une structure spécialisée dans la réadaptation de chiens traumatisés suivant des méthodes positives, afin qu'il puisse bénéficier d'un environnement serein et mieux adapté à sa situation", explique Christophe sur Facebook.
Il poursuit: "Nous ne recevons plus de nouvelles et nos doutes se portent sur l'état psychologique de Curtis, ayant perdu tous ses repères, vécu un lourd traumatisme, confiné en box entouré de chiens qui aboient toute la journée. Comment espérer une évaluation objective dans un tel contexte", s'interroge encore Christophe.
Une cagnotte en ligne a été créée sur la plateforme 'Leetchi' afin de récolter les fonds nécessaires pour payer des frais d'avocats et le transfert du chien vers une structure spécialisée dans la réadaptation de chiens traumatisés.
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