Souvenez-vous, Elisa Pilarski, une jeune femme enceinte de 29 ans, avait été tuée le 16 novembre dernier par un ou des chiens dans la forêt de Retz (Aisne) en France alors qu'elle promenait le sien dans un secteur où était organisée une chasse à courre. Les résultats des tests ADN étaient attendus pour ce mois de février avec beaucoup d'impatience pour la famille d'Elisa. Les tests ADN devaient être effectués sur les 62 chiens qui accompagnaient des chasseurs dans la forêt mais également sur les 5 American Staff appartenant à la jeune victime, dont Curtis.
Une nouvelle date annoncée?
D'après FranceInfo, les tests n'auraient même pas encore été effectués. Les prélèvements ont bien été effectués dès le lendemain du drame mais les tests en laboratoire, eux, se font toujours attendre. En cause, la justice estimerait leur coût trop élevé: environ 100.000 euros. Résultat, le juge d'instruction de Soissons (France) et les enquêteurs auraient demandé un devis à un laboratoire concurrent. Il y a donc peu de chance que la date fixée par la justice, février 2020, soit respectée. Un nouveau coup dur pour la famille d'Elisa qui trois mois après ignore toujours les circonstances exactes de sa mort.
Alexandre Novion, l'avocat du compagnon d'Elisa, exprimait son impatience la semaine dernière dans les colonnes de L'Union: "J’insiste sur l’importance de la réalisation de ces expertises au regard du déchaînement des passions qu’on a pu voir un peu partout. Effectivement, avoir l’apport et le retour scientifique de ces prélèvements permettrait de fermer la porte à des conjectures et des fantasmes."
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