Les Français ont dit non à la droite et la gauche traditionnelle. Pour la première fois, aucune de ces deux formations ne se retrouve au second tour de l'élection présidentielle. Le 7 mai, les Français auront le choix entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. C'est un affrontement inédit. Emmanuel Macron, au vu des résultats, est favori, mais les jeux ne sont pas faits. L’homme politique de 39 ans a attendu 22h pour s'exprimer dimanche soir. Notre journaliste politique Antonio Solimando a analysé son discours.
Etait-ce celui d'un potentiel homme d'état?
C'était en tout cas, ce qu'il a tenté de faire. En saluant, d'abord, dès l'entame de son discours, les autres candidats, sans les faire siffler. Comme pour se placer au-dessus de la mêlée. "Merci à vous de les avoir tous et toutes applaudis à l’instant. Cela vous ressemble, cela nous ressemble", a-t-il souligné.
Faire venir sa femme sur scène
Macron a tenté de se donner la stature d'homme d'Etat, en appelant sa femme à ses côtés, comme le font habituellement les vainqueurs de l'élection. En plaçant aussi à de nombreuses reprises le mot rassemblement, dans son discours. "Dès ce soir, je me dois d’aller au-delà et de rassembler tous les Français".
Son discours était très général, peuplé de bonnes intentions
Pas de mesure concrète mise en avant, par contre, son discours était très général, peuplé de bonnes intentions, d'expressions positives, contraste avec les discours de son adversaire, Marine Le Pen... "En votre nom, je porterai pour le deuxième tour de cette élection l’exigence de l’optimisme".
Macron a cherché à se donner la stature de l'élu en appelant les Français à construire avec lui une majorité de gouvernement. Comme s'il avait déjà remporté le second tour.
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