Les galères s'accumulent pour la ministre de l'Education, Joelle Milquet. Après les fuites des questions des examens de français et d'histoire dont on a abondamment parlé ces derniers jours, après les perquisitions menées hier à son cabinet pour une toute autre histoire, la ministre de l'Education fait face à une nouvelle fuite: les questions d'un examen de néerlandais de 4èmes secondaires, dans 23 écoles, se sont également retrouvées sur internet.
Un examen commun, mais qui n'était pas organisé partout en même temps. Du coup, les premiers élèves qui l'ont passé, dans le Brabant Wallon, ont transmis leurs questions à leurs amis bruxellois qui passaient l'épreuve quelques jours plus tard, sur les réseaux sociaux. La fuite ne provient pas de l'administration scolaire ou de directeurs, mais bien d'élèves. Diffusion discrète, mais très large , selon La Libre Belgique, qui révèle cette information.
La Ministre de l'éducation, Joelle Milquet, n'a pas encore réagi. On ignore si les résultats de cet examen seront invalidés. Décision importante, parce que pour les élèves concernés, c'était le seul examen de néerlandais cette année. Tous les établissements scolaires ne sont pas concernés. On parle des classes de néerlandais de 4ème secondaire, dans 23 écoles de Wallonie et de Bruxelles .
Hier, une partie de l'examen d'histoire des rhétos a été annulé, également après la publication des questions à l'avance, sur internet. Pour l'évaluation finale, on le rappelle, les écoles auront le choix de faire repasser un examen, aux élèves qui étaient en échec pendant l'année, par exemple.
Au final, cela fait un paquet de couac, sur cette session d'examen secondaire, en quelques jours. L'opposition MR à la fédération wallonie bruxelles réclame une commission spéciale, pour faire la lumière, sur tous les problèmes liés aux examens communs ces derniers jours. "Cette pagaille ne peut se reproduire en 2016. Il faut s'atteler à la sécurisation et à la modernisation de tout le processus organisationnel de ces épreuves, et également faire en sorte que des questionnaires 'bis' soient prêts le cas échéant pour éviter un tel football-panique. La ministre doit se remonter les manches pour revoir de fond en comble ce système", a déclaré Françoise Bertieaux, la cheffe de groupe MR, selon qui Mme Milquet "doit consulter en urgence le secteur et opter pour une mesure sans délai". (Belga)
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