(Belga) Le "Plan canal" de lutte contre le terrorisme lancé par le ministre de l'Intérieur Jan Jambon (N-VA) est prêt. Mais le bourgmestre de Vilvorde Hans Bonte (sp.a) se montre très critique. "Sans moyens supplémentaires pour ma ville, il n'est pas question de parler d'un plan canal", a-t-il lancé lundi dans De Standaard.
Avec son plan canal, le ministre de l'Intérieur veut réinstaller "la loi et l'ordre" dans huit communes ou sections situées près du canal à Bruxelles (Molenbeek, Saint-Gilles, Anderlecht, Koekelberg, Laeken, Schaerbeek, Saint-Josse-ten-Noode et Vilvorde). Le ministre Jambon va notamment demander aux communes de savoir qui habite précisément où. Il compte également s'attaquer à l'économie souterraine. Ce plan doit également aider Molenbeek et ses environs à se débarrasser de cette image négative de base arrière du terrorisme. Un des bourgmestres concernés, celui de Vilvorde, hypothèque déjà le plan. M. Jambon ne doit pas s'attendre à une collaboration de la part d'Hans Bonte tant que des moyens supplémentaires ne sont pas dégagés pour son corps de police. Vilvorde est, à l'instar de plusieurs communes bruxelloises en proie au radicalisme et à des combattants partis et/ou revenus de Syrie. "Mais la police de Vilvorde reçoit moins d'argent que les zones bruxelloises", a affirmé Hans Bonte. "Avant de collaborer et de partager notre expertise sur la problématique des combattants en Syrie, nous voulons voir les moyens supplémentaires", a réclamé le bourgmestre. (Belga)
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