Le petit Killian, recherché incessamment par son papa Tahar Mejri, est décédé jeudi soir dans la tuerie de Nice.
Tahar Mejri, un Niçois de 39 ans sort de l'hôpital de Nice, les traits tirés. Il cherche désespérément Killian, son fils de quatre ans. Tahar Mejri a déjà perdu sa femme le soir du drame, tuée par le camion fou. "J'ai appelé partout, les commissariats, les hôpitaux, sur Facebook, j'ai pas trouvé mon fils. Ca fait 48 heures que je cherche. Ma femme est morte, mon fils, il est où?", lance-t-il, hors de lui. Il dit ne pas comprendre pourquoi la promenade n'était "pas fermée à la circulation" --en réalité, elle l'était, sur une grande portion. "Quand il y a ce genre de fête, c'est toujours fermé. Il y avait de tout, des vieux, des bébés... C'est pas normal. Il y a quelque chose qui va pas!", lance-t-il.
Quelques heures plus tard, sa quête prend fin à l'hôpital Pasteur dans le nord de la ville, selon une photographe de l'AFP sur place. La mauvaise nouvelle tombe: son fils est mort. L'homme hurle sa douleur en sortant de l'établissement. Anéanti, le papa pleure dans les bras d'un proche. Le personnel médical tente aussi de l'épauler dans ce moment très douloureux. Au total, l'attentat a fait au moins 84 morts. Dont de nombreux enfants. Et certains sont toujours entre la vie et la mort. Killian fait partie des victimes tunisiennes de la tuerie de Nice.
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